Je ne savais pas à quoi m’attendre de cette danse rituelle. Bien sûr, j’avais peur. Mes mains tremblaient en appuyant sur l’interphone et pendant que l’ascenseur montait au cinquième étage. C’était ma première expérience, et la crainte la plus forte concernait l’attache : j’avais peur que des marques restent, de perdre le contrôle, de rester seul dans l’obscurité avec un bandeau sur les yeux, de ne pas supporter la rigueur ou les chatouilles. Mais Anna m’a apaisé avec beaucoup de douceur : elle m’a montré les cordes — souples et symboliques —, m’a laissé toucher les objets et m’a expliqué comment tout se passerait. J’ai eu confiance et j’ai accepté d’être lié.
Anna a mis de la musique — et la pratique méditative a commencé. Des transitions tantôt vives, tantôt douces, des tissus délicats pour chatouiller, des objets vibrants pour les pieds, des éléments piquants ou rugueux pour les paumes — tout se succédait et suscitait un intérêt sauvage, mêlé de légère douleur et de rires provoqués par les chatouilles, comme une alternance d’éléments. Ses poignets fins et ses mouvements gracieux dans la danse m’ont enchanté. Ce n’était pas effrayant, mais méditatif et apaisant.

Ce fut une expérience idéale. Je recommande d’y aller les yeux fermés — et le cœur grand ouvert.

Le Tantra dans l’obscurité développe la sensibilité et la sensualité. Je me suis réveillé comme une personne différente.
Une expérience étonnante. Quand je pensais que cette femme était à gauche, elle était à côté de ma tête. J'ai bien senti des mains sur mes genoux, mais quand j'ai ouvert les yeux, personne pourtant. C'est un voyage magique. Je le recommande. Je souhaite recommencer dès que possible !